Projecteur sur Smash Bros. Il y a cela quelques semaines se réunissaient à Paris les meilleurs joueurs du monde, retour sur une compétition pleine d’ambiance et d’avenir.
Présentation de la Smashdown World
Smash Bros c’est je jeu de baston phare de Nintendo et pourtant ses compétitions sont peu médiatisées, direction le stade Jean Bouin. D’habitude on y retrouve le Stade français, cette fois ci ce sont des gamers, on les appelle les Smashers. C’est la première fois que le gratin fait le déplacement en France. Les favoris sont Japonais ou Américains, et le meilleur espoir Français s’appelle Glutonny un jeune prodige de 18 ans.
À l’arrivée le Français termine à une belle troisième place, le Japonais Komorikiri s’impose dans une ambiance survoltée face à l’Américain Anti.
Ce dernier garde un bon souvenir du tournoi :
« J’ai l’habitude de jouer dans ce genre d’atmosphère, je préfère quand les spectateurs me chambrent et soutiennent mon adversaire plutôt qu’ils s’ennuient. Ce tournoi est mieux organisé que la plupart des compétitions aux Etats unis, j’aimerai vraiment venir rejouer ici. »
En France des tournois Smash il y en a régulièrement mais c’est peut-être cet évènement qui fera grandir la discipline, comme peu le confirmer Aboubakary « Abou » Camara :
« Cet évènement c’est le but d’émuler Smash Bros parce qu’on parle beaucoup des autres jeux, on parle de Street Fighter qui est dans le même style. J’espère que ce tournoi la va permettre de vraiment mettre en avant les joueurs, la communauté et tout ce qui se passe à côté parce que des ambiances comme ça on ne les a pas partout ! »
Un jeu dynamique, facile à comprendre, Smash Bros à tout ce qu’il faut pour séduire le public. Les organisateurs se projettent déjà au cœur du stade. Mehdi Salaky, le CEO de la World Gaming Federation nous l’explique :
« Le stade en fait c’est la symbolique sport, la symbolique en fait de l’arène. Ça permet d’avoir une plus grande influence dans les stades puisque les stades ne sont pas remplis toute l’année. Il y a donc une vraie rentabilité économique à amener les jeunes vers l’eSport. »
Aujourd’hui les Smashers ont bénéficié d’une belle exposition, malgré tout la route est encore longue pour égaler les grandes disciplines du sport électronique.