Plus tôt cette semaine, ESL et DreamHack ont annoncé une initiative majeure dans le cadre du programme Counter-Strike : Global Offensive (CS: GO) dans le ESL Pro Tour, une structure formalisée fournissant un tissu conjonctif entre tous leurs tournois collectifs.
Avec au moins 20 événements et plus de 5 millions USD en jeu lorsque le Pro Tour débutera en 2020, les entreprises le voient comme un moyen de mieux mettre en lumière les scénarios de la scène CS: GO. C’est également un moyen de lutter contre la fragmentation entre un si grand nombre d’événements et d’organisateurs de tournois, tous luttant pour l’attention des meilleures équipes et des fans. Selon Michal Blicharz, vice-président d’ESL pour le jeu professionnel, la croissance effrénée de CS : GO a finalement rendu ce mouvement nécessaire.
Les tournois CS GO devenaient trop nombreux et confus
«Au début, lors de nos premières compétitions pour Counter-Strike, il n’y en avait pas beaucoup dans le monde, pas seulement par nous, mais en général. Il était assez facile de créer un récit compréhensible à partir d’eux, et le public, pour la plupart, n’a jamais été confondu », a déclaré Blicharz lors d’un communiqué. «En 2010, tout le monde savait que si vous remportiez la finale Intel Extreme Masters au CeBIT, vous deveniez l’équipe numéro un au monde, sans exception.
« Lorsque Counter-Strike a grandi et est devenu l’un des eSports les plus importants de la planète, nous avons manifestement décidé de répondre à la demande de contenu et de tournois Counter-Strike – et nous avons créé des tournois et en avons multiplié », a-t-il poursuivi. « Ils se sont multipliés et les tournois d’autres personnes se sont également multipliés, ce qui a finalement créé un récit confus qui n’était pas très amical pour les nouveaux venus dans ce domaine. Ce n’était ni très facile ni évident à expliquer dans une conversation professionnelle à quelqu’un.
