Rainbow 6 : interview de FuriouSG
Il y a quelque temps l’équipe française Vitality est devenue championne du monde sur Rainbow Six. Nous sommes allés à la rencontre du capitaine Sébastien, allias FuriouSG. Retour sur ce moment historique.
Voici un extrait de son interview, Sébastien « FuriouSG » Guerineau :
« Cette victoire elle compte énormément, ça fait 10 ans que je suis dans l’eSport, j’ai 28 ans, et je ne suis pas au début de ma carrière on va dire. C’est l’accomplissement d’énormément de travail, ceux qui ont vu les images ont d’ailleurs vu que j’ai fondu en larmes sur scène. Je ne sais pas si je vais réaliser un jour mais le fait d’avoir le trophée à la maison, sur le bureau, déjà ça aide pas mal… D’un coup je craque, je pense à ma femme et à mon fils qui m’ont vu jouer tous les soirs… »
Les filles ne sont pas en reste sur la scène eSport, nous avons rencontré Alexia « aLx » Mengus.
Née en région parisienne Alexia dans ses jeunes années partage les mêmes loisirs que ses deux grands frères gamers qui initient leur petite sœur aux jeux vidéo alors qu’elle n’a que 9 ans. Depuis lors Alexia monopolise le PC de ses ainés. Parmi tous les jeux auxquels elle s’essaye, elle se trouve un goût prononcé pour Counter-Strike, qu’elle découvre à l’âge de 12 ans. Au départ faute d’avoir accès à internet, elle joue contre l’ordinateur. Mais quand elle se met à jouer en ligne, l’esprit d’équipe et la compétition décuplent son plaisir.
Ce qui était un loisir devient une passion.
C’est en 2007 sur la version 1.6 de Counter-Strike qu’Alexia commence les tournois, même si au départ elle n’a pas le niveau, l’enthousiasme est tel qu’elle ne lâche rien et continue au fil des années à progresser et à améliorer ses résultats.
Problème en 2012 tout le monde se dirige vers Counter-Strike global Offensive, la nouvelle version du jeu qu’Alexia n’apprécie pas du tout. Elle finit par s’y mettre un peu à contre cœur mais cela elle ne va pas le regretter. Non seulement elle va devenir encore meilleure que sur Counter-Strike 1.6 mais en plus elle et son équipe créaient la surprise : elles deviennent championnes du monde lors de l’ESWC de 2014, la joie est alors immense ces 7 années d’entrainement ont fini par payer.
Aujourd’hui malgré son travail dans une galerie d’art qui lui prend beaucoup de temps Alexia continue d’avoir des bons résultats. Peut-être parviendra-t-elle un jour à redevenir numéro 1 mondiale.