Parlons aujourd’hui de la Gamescom qui s’est déroulée à Cologne la semaine dernière, évènement pendant lequel a notamment eu lieu un tournoi : le Hearthstone Global Games, on connait bien sûr les finalistes, mais revenons d’abord sur les demi-finales. La première demi-finale a opposé l’Ukraine à la Corée du Sud, contre toute attente c’est l’Ukraine qui a gagné 4-2. La deuxième demi-finale opposée la République Tchèque aux Etats Unis et ce sont les slaves qui se sont imposés face aux ricains. On retrouve donc en finale l’Ukraine face aux Tchèques ou les ukrainiens se sont inclinés 4-2.

Heroes of the Storm

Le jeu de Blizzard fait son grand retour avec un nouveau champion : Kel’Thuzad. Pour l’occasion on a eu droit à un gros show match qui a opposé la Team Liquid à la Team Expert ou c’est la première qui en sort vainqueur.

Rainbow Six

Les World Championships s’y sont déroulé la semaine dernière lors de l’évènement teutonique et c’est la team Penta Sports qui remporte le championnat.

Ce qu’il ne fallait pas rater

Plusieurs annonces sont tombées à Cologne, comme par exemple Age of Empires IV qui a été enfin annoncé pour 2019, le mythique RTS va-t-il détrôner certains jeux actuellement au top du sport électronique ? On vous en dira plus dans 2 ans.

Concernant PUBG on vous en avait parlé la semaine dernière, le tournoi proposé un cashprize de 350.000$, si vous souhaitez avoir des infos précises sur l’issue du tournoi cliquez sur le lien.

Une annonce intéressante nous vient aussi d’Overwatch, effectivement une nouvelle map est sortie, Junkertown ainsi que l’ulti de Mercy qui a complètement été changé, en effet maintenant son ulti consiste à la faire sauter en l’air, la faire voler, afficher les damages sur son pistoler mais ce n’est pas tout puisqu’elle peut target et ressusciter une personne avec un cooldown réduit.

Voilà pour un petit résumé de la Gamescom, n’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des questions ou si vous voulez tout simplement rajouter une info.

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Il y a quelque temps l’équipe française Vitality est devenue championne du monde sur Rainbow Six. Nous sommes allés à la rencontre du capitaine Sébastien, allias FuriouSG. Retour sur ce moment historique.

Voici un extrait de son interview, Sébastien « FuriouSG » Guerineau :

« Cette victoire elle compte énormément, ça fait 10 ans que je suis dans l’eSport, j’ai 28 ans, et je ne suis pas au début de ma carrière on va dire. C’est l’accomplissement d’énormément de travail, ceux qui ont vu les images ont d’ailleurs vu que j’ai fondu en larmes sur scène. Je ne sais pas si je vais réaliser un jour mais le fait d’avoir le trophée à la maison, sur le bureau, déjà ça aide pas mal… D’un coup je craque, je pense à ma femme et à mon fils qui m’ont vu jouer tous les soirs… »

Les filles ne sont pas en reste sur la scène eSport, nous avons rencontré Alexia « aLx » Mengus.

Née en région parisienne Alexia dans ses jeunes années partage les mêmes loisirs que ses deux grands frères gamers qui initient leur petite sœur aux jeux vidéo alors qu’elle n’a que 9 ans. Depuis lors Alexia monopolise le PC de ses ainés. Parmi tous les jeux auxquels elle s’essaye, elle se trouve un goût prononcé pour Counter-Strike, qu’elle découvre à l’âge de 12 ans. Au départ faute d’avoir accès à internet, elle joue contre l’ordinateur. Mais quand elle se met à jouer en ligne, l’esprit d’équipe et la compétition décuplent son plaisir.

Ce qui était un loisir devient une passion.

C’est en 2007 sur la version 1.6 de Counter-Strike qu’Alexia commence les tournois, même si au départ elle n’a pas le niveau, l’enthousiasme est tel qu’elle ne lâche rien et continue au fil des années à progresser et à améliorer ses résultats.

Problème en 2012 tout le monde se dirige vers Counter-Strike global Offensive, la nouvelle version du jeu qu’Alexia n’apprécie pas du tout. Elle finit par s’y mettre un peu à contre cœur mais cela elle ne va pas le regretter. Non seulement elle va devenir encore meilleure que sur Counter-Strike 1.6 mais en plus elle et son équipe créaient la surprise : elles deviennent championnes du monde lors de l’ESWC de 2014, la joie est alors immense ces 7 années d’entrainement ont fini par payer.

Aujourd’hui malgré son travail dans une galerie d’art qui lui prend beaucoup de temps Alexia continue d’avoir des bons résultats. Peut-être parviendra-t-elle un jour à redevenir numéro 1 mondiale.

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