L’Eleague Major a permit à Astralis de remporter une victoire historique, décryptage de cette compétition hors normes.
Counter Strike fait encore une fois l’actualité de ce début d’année 2017, si nous allions faire un tour du côté de chez nos amis ricains, à Atlanta plus précisément où s’est déroulé L’Eleague Major, le tournoi du grand chelem, le dixième pour toujours plus de précisions, oui chez Parisesport on est un peu suisse sur les bords, bref ce tournoi ne nous a pas laissé de marbre et voici pourquoi.
Un endroit mythique
Atlanta, le Fox Théâtre, le ton est donné, le décor planté, bienvenue dans cet endroit mythique où près de 5000 personnes ont pu trouver chaise à leurs fesses, que l’Eleague Major commence. Avec seize équipes formées de près de vingt nationalités on pourrait croire à une coupe du monde, bien sûr l’hexagone était représenté, cependant sur les dix Français présents seul kioShiMa arrive en finale, d’ailleurs ses prouesses au sein de FaZe Clan ont été remarquables.
Le mouvement le plus fou revient à k0nfig, en effet alors qu’il ne lui reste plus que 2 points de vie et que la manche en cours est décisive, le joueur Danois pose ses bourses et décide de donner la victoire en poignardant son adversaire qui lui tournait le dos, un geste osé mais qui porta ses fruits.
Quelques chiffres ne font pas de mal pour apprécier le niveau de la compétition : 9420 frags pour 1390 rounds joués ; oui on est loin de la lan du dimanche chez Michel.
L’apothéose
1.400.000 de téléspectateurs + vous et nous, avons assisté à la grande finale, on aurait pu qualifier cette rencontre de conflit générationnel : les jeunes contre les vieux.
D’un côté, une équipe à la moyenne d’âge frôlant la trentaine avec un titre dans le sac, de l’autre Astralis, les jeunots qui débarquent avec leur claviers et leur couteau. Pas moins de trois manches âprement disputées permettront à Astralis de l’emporter : l’histoire de Counter Strike compte désormais un nouveau venu dans son histoire.
En bonus la vidéo des meilleurs moments de la finale !
